La réduction de la vitesse à 50 km/h sur le périphérique parisien suscite de nombreuses interrogations. Parmi elles, une question revient avec insistance : l’interfile sera-t-elle interdite ? Cette pratique, courante chez les motards et cyclistes, consiste à circuler entre deux files de véhicules.
Elle est souvent perçue comme un moyen d’éviter les embouteillages, mais elle peut aussi être source de danger. Dans cet article, nous allons explorer cette problématique en détail, en analysant les arguments des différents acteurs concernés et en envisageant les conséquences possibles de cette mesure.
Le périphérique parisien à 50 km/h : Anne Hidalgo officialise la mesure
Anne Hidalgo, Maire de Paris, a récemment confirmé son projet de réduire la vitesse maximale sur le périphérique parisien à 50 km/h. Cette annonce, attendue depuis plusieurs mois, a été faite lors de la présentation du nouveau Plan Climat 2024-2030 de la Ville de Paris.
La mise en application de cette mesure est prévue pour septembre 2024, juste après les Jeux Olympiques et Paralympiques. En parallèle, une voie sera réservée aux covoiturages et transports collectifs, avec l’installation de radars pour contrôler le respect de ces nouvelles dispositions.
Impact sur la circulation interfile et les deux-roues motorisés
Cette réduction de vitesse pourrait avoir des conséquences notables sur la circulation interfile, actuellement en phase d’expérimentation. En effet, cette pratique pourrait être proscrite du fait que la réglementation ne l’autorise que sur les voies où la vitesse maximale est de 70 km/h ou plus. Par ailleurs, les deux-roues motorisés, qu’ils soient électriques ou thermiques, pourraient également pâtir de cette mesure, se voyant une nouvelle fois désavantagés par les décisions de la Mairie de Paris.
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