Contrôle technique moto : Pourquoi suscite-t-il tant de controverses ?

Le contrôle technique moto est un sujet qui suscite de nombreuses controverses. Pour certains, il s’agit d’une mesure nécessaire pour garantir la sécurité sur les routes, tandis que pour d’autres, c’est une contrainte supplémentaire et inutile.

Dans cet article, nous allons explorer les différentes facettes de ce débat houleux. Nous examinerons les arguments des deux camps et tenterons de comprendre pourquoi le contrôle technique moto est un sujet si polarisant. Que vous soyez motard ou simple usager de la route, cette question vous concerne directement. Alors, plongez avec nous dans l’univers complexe du contrôle technique moto.

Le contrôle technique moto : une réalité imminente

Depuis 2014, le projet de mise en place d’un contrôle technique pour les motos est en discussion. Après plusieurs reports, il semble que ce contrôle devienne une réalité à partir du 15 avril 2024. Il concernera tous les deux-roues motorisés (à partir de 50 cm3), ainsi que les tricycles et quadricycles à moteur mis en circulation avant le 1er janvier 2017, avant d’être progressivement étendu aux autres millésimes.

Les scooters et voitures sans permis seront également soumis à cette nouvelle réglementation. Malgré l’opposition des motards et certaines réticences des centres de contrôle technique, la mise en œuvre de ce contrôle semble inévitable.

Oppositions et réticences face au contrôle technique moto

Les centres de contrôle technique expriment des réserves quant à l’instauration de ce contrôle, évoquant un manque de précision sur les critères d’évaluation et un investissement financier conséquent pour sa mise en place.

Du côté des motards, la contestation est vive. Ils considèrent ce contrôle comme superflu et le perçoivent comme une nouvelle source de revenus pour l’État plutôt qu’une mesure visant à améliorer la sécurité routière.

Modalités et coûts du contrôle technique moto

À partir de 2024, le contrôle technique se concentrera sur des aspects visuels tels que l’éclairage, les pneus, la suspension, la signalisation et la pollution. Le contrôle du bruit ne sera obligatoire qu’en 2025. Les véhicules de plus de 5 ans seront soumis à ce contrôle qui devra être renouvelé tous les trois ans.

Le coût estimé est de 50 €, avec des frais supplémentaires pour la mise en conformité si nécessaire. Mustafa Abbou, gérant d’Autosécurié, voit dans ce contrôle des avantages comme l’identification des véhicules volés et la détection des défauts sur les scooters et voitures sans permis.