Dans un monde de plus en plus conscient des problèmes environnementaux, l’industrie automobile est souvent pointée du doigt pour sa contribution à la pollution. Récemment, Greenpeace a mis en lumière une duplicité préoccupante chez les fabricants de SUV.
Alors qu’ils prétendent s’engager vers une production plus respectueuse de l’environnement, leurs actions semblent indiquer le contraire. Cet article se propose d’examiner cette situation complexe et controversée, en explorant les différentes facettes de l’industrie automobile et en mettant en évidence les contradictions entre les discours publics et les pratiques réelles. Une lecture incontournable pour tous ceux qui s’intéressent à l’avenir de notre planète.
L’empreinte carbone des SUV thermiques : un frein aux efforts climatiques
La popularité croissante des SUV thermiques a eu un impact environnemental majeur. Entre 2010 et 2022, leur nombre sur les routes mondiales a grimpé de manière alarmante, passant de 50 à 330 millions.
Ces véhicules ont été responsables de l’émission de plus de 900 millions de tonnes de CO2 en 2021, plaçant cette flotte au sixième rang des plus grands pollueurs si elle était considérée comme un pays. Les constructeurs Hyundai-Kia, Volkswagen et Toyota ont particulièrement contribué à ce bilan avec leurs SUV émettant à eux seuls 298 millions de tonnes de CO2 en 2022.
Les véhicules électriques peinent à compenser l’impact des SUV thermiques
Malgré les efforts de transition vers l’électrique, les constructeurs Hyundai-Kia, Volkswagen et Toyota n’ont pu éviter que 9 millions de tonnes de CO2 en 2022 avec leurs véhicules électriques, selon Greenpeace.
Ce chiffre pâlit face aux émissions générées par leurs SUV thermiques. L’étude souligne toutefois qu’elle ne prend pas en compte les émissions sur l’ensemble du cycle de vie d’un véhicule, y compris sa production. Cette omission est notable car la fabrication des batteries électriques est actuellement très énergivore.
Hyundai-Kia défend sa stratégie d’écomobilité face aux critiques de Greenpeace
En réponse aux critiques de Greenpeace, Hyundai-Kia a affirmé son engagement envers l’écomobilité et le développement de véhicules 100% électriques. Le constructeur sud-coréen a également souligné qu’il élargissait sa gamme de SUV électriques.
Cependant, cette tendance à la hausse des SUV électriques est vue d’un mauvais œil par Greenpeace. L’ONG environnementale soutient que ces modèles ont une empreinte carbone plus importante que les autres voitures électriques, principalement en raison de leur fabrication qui nécessite davantage d’acier.
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