Dans un contexte où la sécurité routière est au cœur des débats, l’implémentation du contrôle technique pour les motos suscite de nombreuses interrogations. Une députée a récemment exprimé ses préoccupations à ce sujet, mettant en lumière les enjeux et les défis liés à cette mesure.
Cet article se propose d’examiner ces questions sous différents angles, afin de mieux comprendre les implications de cette initiative. Quels sont les arguments avancés par la députée ? Comment cette mesure pourrait-elle affecter les usagers de deux-roues ? Autant de points que nous aborderons dans cet article. Restez connectés pour une analyse approfondie de cette problématique actuelle.
Géraldine Grangier, députée RN, s’oppose au contrôle technique des motos
La députée du Rassemblement National (RN) de la 4e circonscription du Doubs, Géraldine Grangier, a exprimé ses préoccupations concernant l’introduction du contrôle technique pour les motos. Elle a adressé une question écrite au ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, en charge des Transports, mettant en doute l’utilité de cette mesure pour la sécurité routière et l’environnement. Cette réglementation est censée entrer en vigueur à partir d’avril 2024. La députée appelle à son abrogation, rejoignant ainsi le mécontentement croissant face à cette initiative.
Les objections au contrôle technique des motos
Géraldine Grangier et les motards contestent l’efficacité du contrôle technique pour améliorer la sécurité routière. Selon eux, les défaillances techniques ne sont responsables que de 0,3% à 0,7% des accidents de moto. De plus, ils estiment que cette mesure favorise injustement les sociétés de contrôle technique.
En matière d’environnement, un rapport de l’Ademe révèle que les motos émettent deux à trois fois moins de CO2 que les voitures, remettant en question l’utilité écologique du contrôle. La députée RN soutient donc que ce contrôle n’améliorera ni la sécurité des motards, ni les performances environnementales de leurs machines.
Le coût potentiellement élevé du contrôle technique pour les motards
Géraldine Grangier souligne que le contrôle technique pourrait s’avérer onéreux pour les motards. En effet, elle estime que la fréquence des contrôles pour un deux-roues serait près de quatre fois supérieure à celle d’une voiture pour le même kilométrage.
Par conséquent, le coût de cette obligation pourrait être deux à trois fois plus élevé pour les motards par rapport aux automobilistes. Cette situation pourrait engendrer une inégalité de traitement et représenterait une charge financière importante pour les propriétaires de deux-roues.