Chaque année, de nombreux conducteurs sont confrontés à une situation inattendue et souvent effrayante : la collision avec un animal sauvage. Que ce soit un cerf qui surgit soudainement sur la route ou un sanglier qui traverse en pleine nuit, ces accidents peuvent causer des dommages matériels importants et parfois même des blessures graves.
Mais savez-vous comment votre assurance auto ou moto intervient dans de tels cas ? Quelle indemnisation prévoit-elle ? Cet article vous éclairera sur les différentes dispositions prises par les compagnies d’assurance pour couvrir ce type d’accidents spécifiques.
Les premières démarches après une collision avec un animal sauvage
Si vous êtes impliqué dans un accident de la route avec un animal sauvage, il est crucial d’agir rapidement et efficacement. La première étape consiste à contacter les forces de l’ordre pour qu’elles constatent l’accident.
Il est également important de recueillir des preuves sur le lieu de l’accident, comme des photos du site et de votre véhicule, ainsi que des poils de l’animal sur le pare-chocs. Si l’animal est un grand gibier, vous pouvez être autorisé à l’emporter, sous réserve de l’autorisation des forces de l’ordre.
Notification de l’accident à votre compagnie d’assurance
Après avoir signalé l’incident aux autorités et recueilli les preuves nécessaires, il est impératif de déclarer l’accident à votre assureur dans un délai de cinq jours ouvrables, conformément à l’article L113-2 du code des assurances.
Cette déclaration permettra à votre assureur de procéder à une expertise pour confirmer que le dommage a été causé par un animal sauvage. Le non-respect de ce délai peut entraîner des conséquences négatives, notamment la possibilité que votre assureur refuse de couvrir les dommages subis lors de l’accident.
Indemnisation et malus après une collision avec un animal sauvage
L’indemnisation suite à un accident avec un animal sauvage dépend du type de contrat d’assurance que vous avez souscrit. En optant pour une assurance « au tiers », les coûts des réparations demeurent à votre charge. En revanche, si vous disposez d’une assurance « tous risques » ou d’une garantie dommages tous accidents, votre assureur couvre les dommages matériels subis par le véhicule. Concernant le malus, il n’est pas appliqué si l’accident est considéré comme un cas de force majeure ou résulte d’une négligence du propriétaire de l’animal.