Paris, la Ville Lumière, pourrait bientôt voir ses rues se vider de scooters et motos thermiques durant les heures nocturnes. Cette mesure, actuellement en discussion, s’inscrit dans une démarche plus large visant à réduire la pollution sonore et atmosphérique dans la capitale française.
Si elle est adoptée, cette initiative pourrait transformer radicalement le paysage urbain parisien et influencer d’autres villes à travers le monde. Dans cet article, nous explorerons les détails de cette proposition controversée et examinerons les implications potentielles pour les résidents, les visiteurs et l’environnement. Restez avec nous pour découvrir comment Paris envisage de remodeler sa vie nocturne.
Paris envisage l’interdiction nocturne des deux-roues motorisés thermiques
Pierre-Yves Bournazel, membre de l’opposition parisienne du parti Horizons, a suggéré mardi une expérimentation visant à interdire les deux-roues motorisés thermiques la nuit pour diminuer la pollution sonore et atmosphérique.
Cette proposition, qui concerne le créneau horaire entre 22 heures et 7 heures du matin, vise également à encourager l’utilisation de vélos ou scooters électriques en doublant les aides financières pour leur acquisition. Cependant, cette initiative a été rejetée par David Belliard, adjoint EELV aux mobilités, arguant que sa mise en œuvre relève de la compétence de la Métropole du Grand Paris.
Impact du bruit sur le sommeil des Parisiens : une préoccupation majeure
Selon le Plan d’amélioration de l’environnement sonore de la Ville de Paris, près de la moitié des habitants de la capitale auraient un sommeil perturbé par les nuisances sonores. En effet, environ 1,1 million de Parisiens seraient exposés à un niveau de bruit nocturne inférieur à 45 décibels.
Or, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) indique qu’une dégradation du sommeil peut se produire dès 30 décibels. Ces données soulignent l’importance d’agir pour réduire la pollution sonore dans la ville, notamment celle générée par les deux-roues motorisés thermiques.
Des réactions mitigées face à la proposition d’interdiction nocturne
David Belliard, adjoint EELV aux mobilités, a rejeté cette proposition, arguant que sa mise en œuvre relève de la compétence de la Métropole du Grand Paris. De son côté, l’association Ras le Scoot estime que cette mesure n’est pas assez radicale et demande qu’elle s’étende également durant la journée.
Par ailleurs, il convient de noter que Madrid a déjà mis en place une interdiction similaire pour les deux-roues thermiques dans l’hypercentre de la ville pendant la nuit.