Dans le monde de l’automobile, assurer une voiture pour un mineur détenteur d’un permis à 17 ans peut sembler complexe. C’est pourquoi nous avons créé ce guide complet pour vous aider à naviguer dans cet univers parfois déroutant. Que vous soyez parent ou jeune conducteur, il est essentiel de comprendre les différentes options qui s’offrent à vous en matière d’assurance auto. De la souscription à la gestion des sinistres, en passant par les spécificités liées à l’âge et au statut du conducteur, découvrez toutes les informations nécessaires pour faire le meilleur choix possible.
Permis de conduire : l’âge minimal abaissé à 17 ans pour favoriser la mobilité des jeunes
Depuis le début de l’année 2024, une nouvelle réglementation permet aux jeunes d’obtenir leur permis de conduire catégorie B dès l’âge de 17 ans, contre 18 auparavant. Cette mesure, qui concerne plus de 860 000 adolescents nés en 2007, vise principalement à faciliter leur mobilité et leur insertion dans le monde du travail.
Par ailleurs, l’apprentissage anticipé de la conduite est désormais accessible dès 15 ans. Cependant, cette réforme soulève plusieurs questions, notamment en ce qui concerne l’assurance automobile pour ces nouveaux conducteurs mineurs.
Immatriculation et assurance automobile pour les conducteurs mineurs : quelles sont les modalités ?
Un jeune de 17 ans peut désormais posséder une voiture immatriculée à son nom, sous réserve d’une signature parentale ou d’un représentant légal. Cependant, en tant que mineur, il ne peut contracter lui-même une assurance de responsabilité civile.
Il revient donc aux parents ou au représentant légal du mineur de souscrire le contrat d’assurance automobile en son nom. Ce dernier sera responsable du paiement des primes et des garanties souscrites. En cas d’infraction routière, la responsabilité pénale est engagée, même si le conducteur est mineur.
Coût de l’assurance pour un jeune conducteur et astuces pour le réduire
Le tarif de l’assurance pour un conducteur mineur est généralement élevé, car les assureurs se basent sur la sinistralité des jeunes conducteurs âgés de 18 à 25 ans. Une surprime de 100% est souvent appliquée aux conducteurs novices.
Pour alléger cette charge financière, il est possible de désigner le jeune conducteur comme conducteur secondaire sur l’assurance parentale. Cependant, il ne doit pas être le conducteur principal du véhicule. Cette stratégie peut aider à réduire significativement le coût de l’assurance.