Dans un contexte où la transition écologique est plus que jamais au cœur des préoccupations, le non-respect des quotas de voitures électriques par les entreprises françaises soulève de nombreuses questions. En effet, selon une récente étude, près de 60% d’entre elles seraient en infraction avec la loi.
Quelles sont les raisons de ce manquement ? Quelles pourraient être les conséquences pour ces entreprises ? C’est à ces interrogations que nous tenterons de répondre dans cet article, tout en mettant en lumière les enjeux environnementaux et économiques liés à l’adoption de véhicules électriques par le secteur professionnel.
Transition électrique : les grandes entreprises françaises à la traîne
L’ONG Transport et Environnement dénonce le retard considérable des grandes entreprises françaises dans l’électrification de leur parc automobile. Selon une étude récente, plus de la moitié d’entre elles ne respectent pas les quotas imposés par la loi d’orientation des mobilités (LOM).
Des géants tels que la SNCF, Carrefour et Air Liquide affichent un maigre 1% de véhicules électriques dans leur flotte, bien loin des objectifs fixés par la législation.
Les bénéfices économiques et écologiques des véhicules électriques pour les entreprises
L’adoption de véhicules électriques par les entreprises offre un double avantage. D’une part, le coût total d’utilisation est inférieur à celui des voitures thermiques, permettant ainsi une économie potentielle significative.
D’autre part, l’électrification des flottes automobiles pourrait réduire les émissions de CO2 du secteur de 57 millions de tonnes entre 2025 et 2035. Malgré ces avantages, beaucoup d’entreprises peinent encore à respecter les quotas imposés par la loi, soulignant la nécessité d’un engagement plus fort en faveur de la transition écologique.
Une proposition de loi pour accélérer l’électrification des flottes d’entreprises
Damien Adam, député Renaissance, a présenté une nouvelle proposition de loi visant à renforcer les obligations en matière d’électrification des flottes automobiles. Cette loi prévoit notamment l’exclusion des véhicules hybrides rechargeables des quotas et une augmentation du taux d’électrification à 95% en 2032.
Des sanctions plus sévères sont également envisagées pour les entreprises ne respectant pas ces nouvelles dispositions. Selon Transport et Environnement, cette réforme pourrait permettre l’ajout de plus de 3,5 millions de véhicules électriques sur le marché de l’occasion, dont 900.000 petits modèles abordables.