Le « leasing social » : un succès retentissant malgré des défis à relever
Le dispositif de « leasing social », une initiative visant à faciliter l’accès à la mobilité électrique pour les ménages modestes, a connu un succès fulgurant depuis son lancement. Avec 80 000 inscriptions sur la plateforme dédiée, l’engouement est indéniable.
Cependant, Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, a rappelé que le nombre de véhicules disponibles serait limité lors de la première année. Cette contrainte pourrait entraver l’adoption du leasing social par les ménages éligibles et représente donc un enjeu majeur pour assurer la pérennité de ce dispositif.
Les critères d’éligibilité au leasing social
Pour bénéficier du leasing social, plusieurs conditions doivent être remplies. En premier lieu, le candidat doit justifier d’une activité professionnelle nécessitant l’usage fréquent d’un véhicule pour un minimum de 8 000 kilomètres par an ou un trajet quotidien d’au moins 15 km sans alternative directe en transports en commun.
En outre, le revenu fiscal de référence par part ne doit pas dépasser 15 400 euros. Ces critères visent à prioriser les foyers modestes ayant un besoin impératif de mobilité, tout en garantissant une utilisation régulière des véhicules électriques mis à disposition.
Le rôle des constructeurs automobiles dans le leasing social
Renault et les marques du Groupe Stellantis, incluant Peugeot, Citroën, Fiat et Opel, ont joué un rôle crucial dans la mise en œuvre du leasing social. Ils se sont engagés à augmenter le nombre de véhicules disponibles pour répondre à la demande croissante.
L’avenir du leasing social dépendra en grande partie de leur capacité à fournir davantage de voitures électriques abordables. Cela permettra d’élargir l’accès à ce dispositif pour les ménages modestes, contribuant ainsi à une transition énergétique plus inclusive.