Dans le cadre des réformes prévues pour 2024, le permis de conduire va connaître d’importants changements. Ces modifications, qui visent à améliorer la sécurité routière et à faciliter l’accès au permis, vont impacter tous les futurs conducteurs. Il est donc essentiel de se tenir informé et de comprendre ces évolutions pour mieux les anticiper.
Cet article vous propose un tour d’horizon complet des transformations majeures du permis de conduire à venir. Restez connectés pour découvrir comment ces réformes pourraient affecter votre parcours vers l’obtention du précieux sésame.
Les réformes du permis de conduire en 2024 : un apprentissage facilité et des changements majeurs pour les automobilistes
L’année 2024 s’annonce riche en transformations pour le secteur automobile et les conducteurs. Parmi ces évolutions, l’apprentissage du permis de conduire sera simplifié et l’épreuve pratique pourra être passée dès l’âge de 17 ans.
De plus, la règle imposant un délai de trois mois pour obtenir une attestation permettant d’accéder au permis boîte manuelle après avoir obtenu son permis boîte automatique pourrait être supprimée. Ces modifications, parmi tant d’autres, vont impacter considérablement aussi bien les automobilistes que l’industrie automobile.
Financement du permis via le CPF et introduction du permis numérique
Désormais, le Compte personnel de formation (CPF) peut être utilisé pour financer non seulement le permis moto, mais aussi les permis B1, B96 et BE. Cette mesure offre une nouvelle perspective aux futurs conducteurs, bien que l’application pratique soit encore en attente d’un décret officiel.
Par ailleurs, Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, a promis un permis numérique qui devrait voir le jour prochainement. En outre, depuis le 1er janvier 2024, le livret de formation est obligatoirement sous forme numérique, facilitant ainsi l’apprentissage des futurs conducteurs.
Renforcement de la sécurité routière et examen médical obligatoire
En matière de sécurité routière, des mesures plus strictes sont prévues. Un délit d’homicide routier sera créé, dont les modalités restent à préciser. Les grands excès de vitesse (plus de 50 km/h) seront plus sévèrement sanctionnés.
Par contre, pour les petits dépassements de moins de 5 km/h, le retrait ne sera plus systématique. En outre, une visite médicale pourrait être imposée lors de l’obtention du permis puis tous les 15 ans pour tous les citoyens européens, selon une proposition de Karima Delli, militante écologiste. Ces changements visent à renforcer la sécurité sur nos routes.
