Dans cet article, nous allons plonger au cœur de l’industrie automobile française pour une analyse détaillée des chiffres clés de 2022. Nous décrypterons les tendances actuelles du parc automobile français et dresserons le portrait-robot de la voiture moyenne en circulation dans l’Hexagone.
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Le parc automobile français en 2023 : un aperçu
Au 1er janvier 2023, le parc automobile français compte près de 38,9 millions de véhicules, avec une moyenne d’âge de 10,8 ans. Selon les données du Service des Données et Études Statistiques (SDES), la majorité des voitures sont toujours alimentées par du diesel (53%), malgré une baisse notable depuis 2016.
Les véhicules à essence représentent 40,4% du parc, tandis que les alternatives telles que l’hybride rechargeable (1,1%), l’électrique (1,5%) et l’hybride non rechargeable (3,3%) gagnent progressivement du terrain.
Impact des politiques écologiques sur l’évolution de la motorisation
La transition vers des alternatives plus respectueuses de l’environnement est en marche, bien que le diesel reste prédominant. Les véhicules hybrides non rechargeables représentent 3,4% du parc automobile, tandis que les voitures électriques, encouragées par le bonus écologique, comptent pour 1,5%.
Ces dernières ont connu une croissance significative avec 13,1% des nouvelles immatriculations en 2022. Par ailleurs, la classification Crit’Air influence également le paysage automobile français : les catégories 1 et 2 regroupent plus des deux tiers des véhicules en circulation.
Évolution des vignettes Crit’Air et impact sur le parc automobile
Entre 2022 et 2023, la répartition des vignettes Crit’Air a connu une évolution notable. Les véhicules classés Crit’Air 1 ont augmenté de 2,6%, tandis que ceux de catégorie Crit’Air 3 ont diminué, passant de 22,3% à 20,9%. Cette baisse est probablement liée à l’interdiction future de ces véhicules dans certaines zones à faibles émissions.
Parallèlement, les voitures électriques et à hydrogène (Crit’Air 0) ont vu leur part croître de 50% en un an, bien qu’elles ne représentent encore que 1,5% du total. Enfin, les catégories Crit’Air 4, 5 ou non classées ont reculé de 12,2% à 10,8%.
