L’industrie automobile européenne, déjà mise à mal par la pénurie mondiale de puces électroniques, fait face à un nouveau défi : l’inflation. Cette dernière menace de freiner la reprise tant attendue du secteur après des mois de ralentissement dû à la crise sanitaire et aux problèmes d’approvisionnement en semi-conducteurs.
Dans cet article, nous analyserons les impacts de ces facteurs sur le marché automobile européen et explorerons les perspectives d’avenir pour cette industrie clé. Restez avec nous pour comprendre comment l’inflation pourrait influencer le redressement du marché automobile dans le contexte actuel.
Bilan des ventes automobiles en Europe : une année globalement positive malgré un ralentissement en novembre
Malgré un léger fléchissement en novembre, l’année a été globalement favorable pour le marché automobile européen. Selon les données de l’Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA), le rythme de croissance a certes ralenti en novembre, mais le marché a tout de même progressé de plus de 6,5% par rapport à la même période de l’année précédente avec 885 000 nouvelles immatriculations. Sur les onze premiers mois de l’année, les ventes ont augmenté d’environ 17%, soit près de 9,7 millions de véhicules vendus sur le continent.
Impact de l’inflation sur le marché automobile européen
L’inflation est identifiée comme la principale responsable du ralentissement des ventes en novembre. En effet, la hausse des prix a conduit à une diminution des commandes et a incité les ménages européens à différer leurs achats.
Cette inflation a interrompu la reprise qui avait été initiée grâce à l’amélioration de l’approvisionnement en composants électroniques. Ainsi, malgré une fin de pénurie de puces électroniques, l’inflation a freiné les effets positifs attendus sur le marché automobile.
Les tendances du marché automobile européen : essor des modèles électriques et prédominance des moteurs à essence
Le marché de l’automobile en Europe voit une montée en puissance des véhicules électriques, avec une croissance de 48% entre janvier et novembre. Tesla et Stellantis sont les principaux acteurs de cette progression.
Cependant, les moteurs à essence demeurent dominants, tandis que le diesel reste populaire en Europe de l’Est. En termes de parts de marché, Volkswagen mène la course avec 26%, suivi par Stellantis (18%) et Renault/Dacia (11%). Ces performances sont d’autant plus remarquables dans le contexte économique actuel.